La curiosité d’un philosophe face à la machine
Voltaire, l’œil malicieux, observe l’écran holographique (anachronisme assumé !) qui clignote devant lui. « Ainsi, vous prétendez écrire à ma place ? », ricane-t-il, ajustant sa perruque. L’IA, baptisée Émilie en hommage à la savante Émilie du Châtelet, répond d’une voix fluide : « Non, Monsieur. Je suis un miroir – je reflète vos idées, mais sans préjugés. » Intrigué, l’écrivain dicte un chapitre de Candide. En trois secondes, l’IA propose une satire sur l’optimisme, truffée de métaphores voltairiennes. « Pas mal… mais où est la morsure ? », gronde-t-il, ajoutant un « il faut cultiver notre jardin » manuscrit en post-scriptum.
Le paradoxe voltairien : la machine au service de l’humain
Un an plus tard, dans Le Siècle de Louis XV, une note intrigante apparaît : « Les hommes inventeront des machines à penser. Gare à ceux qui confondront l’outil et l’esprit ! » Voltaire, lui, utilise Émilie pour répandre ses idées en Europe… mais relit chaque virgule. « L’IA est comme un moulin à vent : elle moud le grain, mais ne choisit pas la farine », confie-t-il à Diderot, lors d’un dîner arrosé de vin de Bourgogne.
Et Aujourd’hui ?
Si Voltaire avait un compte Twitter, son IA générerait des threads percutants sur la tolérance… mais lui ajouterait un emoji 🔥 pour « réchauffer les froids raisonnements ». Car c’est là le secret : l’IA est une lyre moderne – elle ne compose pas la mélodie, mais donne le la pour que l’humain improvise.
« Cultivez votre jardin, mais laissez la machine désherber », aurait-il tweeté. Avec, bien sûr, un clin d’œil.